La Cité sans nom est l’une des histoires préférées de HP Lovecraft, et souvent considérée comme la première du Mythos de Cthulhu. Elle fut initialement publiée en novembre 1921 dans le magazine amateur The Wolverine, mais elle fut rejetée par plusieurs revues professionnelles avant d’être publiée dans Fanciful Tales.
C’est une nouvelle qui raconte l’histoire d’un voyageur qui explore des ruines dans le désert d’Arabie. Il entend un bruit qui semble provenir des profondeurs de la terre. Il inspecte de mystérieuses sculptures et ruines jusqu’à ce que la nuit tombe.
Le protagoniste
Le protagoniste de La ville sans nom est un homme qui se rend dans le désert d’Arabie pour explorer les ruines d’une ancienne cité. En errant dans les temples souterrains, il rencontre d’étranges créatures.
Ces créatures semblent être des momies enrobées de vêtements précieux. Elles ont un grand front bombé et des cornes. Elles ont également une mâchoire semblable à celle d’un alligator.
Lovecraft les décrit comme étant de l’ère paléozoïque (qui a duré entre 542 et 251 millions d’années). Selon Leslie S. Klinger, il s’agit probablement d’une forme de reptile qui habitait la Terre à cette époque et qui était vénéré par les humains.
Ce thème des races extraterrestres plus puissantes et intelligentes que les êtres humains est fréquent dans les écrits de Lovecraft. On peut le voir dans une variété d’histoires, notamment La cité sans nom » et « Sur les montagnes de la folie ».
Le décor
La cité sans nom, une structure en ruine construite par des créatures reptiliennes quadrupèdes, est située quelque part dans le désert d’Arabie. Son architecture présente des plafonds bas et certaines zones sont trop petites pour que des êtres humains puissent s’y tenir debout.
Cette nouvelle, l’une des premières prises de Lovecraft sur les ruines anciennes, est un précurseur de ses récits ultérieurs traitant de civilisations disparues depuis longtemps et de races pré-humaines. Le critique William Fulwiler suggère qu’elle pourrait avoir été inspirée par Au cœur de la Terre d’Edgar Rice Burroughs, un roman sur les Pellucidar, une race extraterrestre qui descend de l’espace pour habiter l’intérieur de la Terre.
Nonobstant, « Nameless » est un aperçu fascinant de l’esprit de HP Lovecraft, avec son énorme sympathie pour la mémoire collective préservée dans l’art et la littérature. La survie est également un thème majeur du récit.
Le symbolisme
L’un des préférés de Lovecraft, l’énigmatique Ville sans nom a été conçue à la suite d’un rêve inspiré par « L’aventure probable de trois hommes littéraires » de Lord Dunsany. L’histoire a d’abord été publiée dans le magazine amateur The Wolverine (novembre 1921), mais a finalement été rejetée par Weird Tales et Fantasy Magazine. Elle a finalement été réimprimée dans le tout juste respectable Fanciful Tales.
L’histoire est un récit rouspéteur d’un archéologue solitaire qui explore une mystérieuse cité souterraine qui précède de plusieurs millénaires tous les établissements humains connus. Il parcourt les ruines à la recherche de preuves d’une architecture cyclopéenne évocatrice d’une civilisation détruite par un insondable cataclysme il y a bien longtemps. Il découvre aussi d’autres choses sympas dans cette ville éponyme, notamment une caverne illuminée avec un affichage éblouissant de hiéroglyphes et autres merveilles du genre. Le nom de la cité n’est pas mentionné, mais le narrateur précise que ses occupants étaient reptiliens. Ils n’étaient pas aussi imposants que leurs homologues des temps modernes.
La fin
Dans notre monde, l’expansion des connaissances et la découverte de nouvelles choses ont poussé l’humanité vers une sorte d’état nihiliste. Surtout au XIXe siècle, avec des découvertes comme la théorie de la relativité d’Einstein, les fossiles précambriens et l’hypothèse de Wegener sur la dérive des continents redéfinissant nos idées sur l’espace et le temps, la notion d’émerveillement de l’humanité était remplacée par un sentiment accablant de questions sans réponse et d’insignifiance.
C’est un thème dont Lovecraft a toujours été conscient et qu’il a souvent abordé dans ses fictions. Dans La ville sans nom, le narrateur est mal à l’aise alors qu’il erre dans les ruines d’une ancienne cité souterraine. Mais lorsqu’il commence à voir des sculptures, des peintures et un alphabet écrit, il découvre que la ville est une ancienne cité de grande culture.
Lovecraft a une énorme sympathie pour la préservation de la mémoire collective. Il soutient qu’une société riche en histoire et en art préserve son passé afin de se préserver des destructions futures.
Lovecraft a une grande sympathie pour la préservation de la mémoire collective.
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