Dans ses œuvres, Lovecraft utilise fréquemment des thèmes liés à la xénophobie. Cela est en grande partie dû à ses convictions racistes, qui ont envahi sa vie.
Il croyait également que le monde était intrinsèquement défectueux. Cette idée trouve un écho dans ses récits, où les paysages dépeints sont toujours éraflés, érodés et en dégénérescence.
Xénophobie
La xénophobie, dérivée des mots grecs xenos » et « phobos », est une peur intense et une aversion pour les coutumes, les cultures ou les personnes considérées comme étranges ou inhabituelles. Elle est également similaire au racisme.
Que la peur soit fondée sur une personne ou un groupe, il s’agit toujours d’une peur irrationnelle qui affecte la santé mentale des individus. Les professionnels de la santé mentale agréés peuvent aider les personnes souffrant de xénophobie en travaillant avec elles pour explorer et surmonter leurs peurs.
Si vous avez un ami qui souffre de xénophobie, parlez avec lui de ce trouble et expliquez-lui ce qu’il signifie. Encouragez-le à considérer les autres personnes comme des individus individuels plutôt que des groupes.
La xénophobie peut être le résultat de la génétique et de traits de personnalité, ainsi que de facteurs environnementaux comme les relations intergroupes et l’éducation. La mesure dans laquelle elle se développe et persiste dépend largement de l’exposition de l’individu à différentes cultures.
L’indifférentisme cosmique
L’un des thèmes récurrents dans les œuvres de Lovecraft est l’indifférentisme cosmique, une philosophie qu’il a développée et utilisée à travers ses écrits. Ce concept stipule que l’humanité est insignifiante, non pertinente et finalement destinée à être effacée du schéma des choses de l’univers.
C’est un thème que l’on retrouve dans de nombreuses histoires de Lovecraft, en particulier dans ses contes liés à Cthulhu. Les » dieux » et autres êtres surnaturels de ces histoires ne sont que des extraterrestres qui comprennent et obéissent à un ensemble de lois naturelles qui dépassent l’entendement humain.
Ces êtres ne causent pas nécessairement du tort aux humains, bien qu’ils le puissent, comme les Grands Anciens et les Dieux Extérieurs l’ont fait dans quelques histoires de Lovecraft. Ils remodèlent plutôt le monde grâce à leur pouvoir de créer un état d’être inhumain qui présente une comparaison frappante avec les idées primitives sur la nature de l’humanité.
En conséquence, le personnage d’Akeley dans Le Chuchoteur des Ténèbres connaît un terrible destin lorsqu’il refuse de se taire et d’enquêter sur ce qui se passe dans son village. Il est tué par un culte de Cthulhu et on n’entend plus jamais parler de lui, ce qui fait écho aux propres sympathies anti-millénaires de Lovecraft.
Rêves
Les rêves sont un aspect important de l’univers de Lovecraft, et c’est un thème qui continue à être exploré dans son œuvre. Ils sont la matière des cauchemars, et ils sont aussi la matière de l’exploration psychédélique.
Ils sont la matière des rêves d’une civilisation perdue, et ils sont la matière d’un rêve dans lequel nous partageons l’esprit d’un monstre d’un autre monde, ou même d’un monstre qui faisait autrefois partie du nôtre. C’est un changement de genre, du pur fantasmagorique à un autre plus philosophique, et cela se marie bien avec la théorie de Freud sur les rêves.
Ces thèmes ont été ressuscités dans les années 1990, lorsque les histoires de Lovecraft ont commencé à être très médiatisées. Des artistes comme Metallica et Stephen King ont montré une forte appréciation pour eux, et c’était une période excitante pour les fans du genre.
Héroïsme
L’héroïsme est la capacité à se mettre en danger pour réaliser quelque chose de noble. Cela peut être dramatique ou subtil, et le risque n’est pas nécessairement physique.
L’héroïsme peut se trouver chez des personnes de tous horizons et de toutes tailles, y compris des enfants. Parmi les héros les plus connus figurent Mère Teresa et Ghandi, qui ont donné leur vie pour un monde meilleur.
Bien que la définition de l’héroïsme soit différente pour chacun, il existe quelques traits communs à tout héroïsme. Il s’agit notamment du sacrifice de soi, du désir de faire du bien aux autres et d’un sens aigu de l’intégrité morale.
Bien que l’héroïsme puisse être une force puissante dans le monde, il est important de se rappeler que tous les héros ne sont pas de vrais héros. Certains sont peu aimables, irrespectueux et agissent de manière négative.
Les héros ne sont pas des héros.
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